Au Danemark, pays à la qualité de vie la plus élevée d’Europe dit-on, une alimentation de qualité se doit d’être Bio
Qu’il s’agissent des circuits de vente au détail ou de la restauration au sens large, la demande du consommateur informé et exigeant une alimentation saine et gourmande se porte dorénavant en priorité sur une alimentation Bio.
Loin d’être cantonné à ceux propres à une élite économique et culturelle, le Bio irrigue tous les circuits de distribution; du discounter Netto à l’épicerie fine; de la cantine scolaire aux parcs de loisir Tivoli et aux hôpitaux.
L’alimentaire Bio n’est plus un courant marginal dans les pays riches, mais un standard qualitatif
Phénomène de mode ou bien prise de conscience écologique et climatologique tardive; sans doute combinaison des deux, le Bio connait partout dans les pays dits riches une croissance à deux chiffres que rien se semble freiner et devient un standard qualitatif.
D’un mode de consommation alimentaire alternatif à un phénomène civilisationnel
Ainsi, dans les pays riches; le régime alimentaire devient porteur à la fois d’un marqueur santé physique et mentale – on est ce que l’on mange – et d’un marqueur symbolique – ce que je mange participe à mon éthique personnelle; voire la définit.
Dans ces conditions, manger Bio revient à la fois à s’élever individuellement dans le corps social et à militer collectivement pour une évolution vertueuse du genre humain.
C’est en ce sens que l’on peut parler de courant Civilisationnel.
Ce courant l’emportera-t-il sur d’autres, mortifères? C’est là toute la question.
Car elle exporte une Bio gourmande, la France est moteur de ce mouvement en apportant une Bio plaisir issue de son savoir-faire culinaire et de la variété de ses terroirs.